Une entrée pour le policueil
Désert.
Il était une fois une jeune internaute qui voulait réfléchir sur un groupe politique appelé Mouvement Démocratique, ou MoDem et partager ses réflexions avec d’autres internautes. Rapidement un petit groupe vint régulièrement discuter sur son site, groupe dont certains avaient leur propre blog, s’étaient fait un renom et étaient connus pour leurs opinions claires, franches, réfléchies et indépendantes de toute influence partisane.
Cette jeune internaute choisit pour illustrer son site une belle image de dunes de sable tel qu’on se représente le désert, ainsi qu’une image de chameaux, ces fameux vaisseaux du désert. La raison en était la référence aux critiques prononcées contre l’attitude de l’initiateur du MoDem qui avait déjà traversé un longue période de quasi abandon, attitude qui avait provoqué toute une série de retraits et entraîné l’expression de « traversée du désert » et « d’abandon des bédouins » . Notre jeune internaute voulait ainsi par ses réflexions montrer un soutien éclairé mais sans adulation à cet homme politique intéressant bien qu’il ne fût pas consensuel.
Les échanges étaient intéressants et nombreux sur le site à la joie de notre jeune internaute. Pendant ce temps le MoDem tanguait de plus en plus. Une des critiques était que le MoDem dont le nom incluait le mot mouvement s’était figé et ne correspondait pas à ce qui avait été annoncé. Les internautes qui venaient fréquemment échanger leurs remarques abandonnèrent le site officiel du MoDem et se retrouvèrent sur le site de notre jeune internaute.
Un feu d’artifice d’idées et de connaissances entraînèrent la création d’un nouveau site au nom d’avenir, nom que l’une des internautes avait d’ailleurs créé, le Policueil dont le but est la réflexion libre dans le respect mutuel des idées d’autrui, l’observation critique de la vie politique française contemporaine, et l’élaboration d’idées et de projets pour une vie politique plus équitable.
Une observation plus fine de la photo d’accueil représentant le désert permettait de remarquer que le paysage dunaire s’abaissait vers une plaine côtière, signal discret, inconscient ou non, volontaire ou non de la possibilité d’un départ et d’un voyage éventuel vers des horizons nouveaux.
Quant aux chameaux, ces vasseaux dont on parle continuellement, ils témoignent de la vie que recèle le désert qui en vérité est un lieu de passage et de renouvellement. Il ne signifie la mort que si l’on s’y arrête.